Couverture et présentation :
1946. La Seconde Guerre mondiale est terminée. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, un tribunal international a été instauré à Nuremberg pour juger les criminels de guerre nazis. Johann von Biehn est l’un d’eux.
Pourtant, Frank Hawthorne, capitaine de l’armée américaine, défiant les ordres de ses supérieurs, se rend au procès de Nuremberg pour témoigner en faveur de von Biehn et tenter de le sauver.
Trois ans plus tôt, lors d’une mission ultrasecrète, Frank était parachuté en plein cœur de l’Allemagne pour assassiner l’homme même qu’il défend maintenant. Son séjour forcé dans la propriété des von Biehn dans le Spreewald, avait fait découvrir à Frank, derrière la façade du glacial officier nazi que Johann cultivait, un homme tendre et plein d’humanité, désespéré de sauver sa bien-aimée Allemagne de l’horreur nazie.
Et auprès de Johann, Frank, le soldat sans attache, avait trouvé ce qu’il ne cherchait pas ni n’espérait : l’amour.
Empêché par sa hiérarchie de révéler le contenu de la mission lors du procès, Frank se retrouve bien démuni pour déconstruire l’image que tout dans la carrière de von Biehn a mise en évidence. Il se doit de trouver un stratagème qui puisse éviter à Johann une exécution certaine tout en respectant le secret qui lui a été imposé.
Éditeur : auto-édition
Numérique : 2€99
Pages : 170
Sortie : Août 2020
Avis :
Merci à Osiris et Beryll Brackhaus pour ce service presse.
Malgré le contexte historique qui n’a pas ma préférence comme vous le savez, j’ai accepté de recevoir ce titre ayant été intriguée par le côté « tribunal ». Il m’en fallait peu pour me convaincre.
L’histoire se déroule sur deux temps qui se chevauchent : 1943, la rencontre des deux hommes d’un côté et 1946, au moment du procès, de l’autre. Le rythme est assez lent au départ, ce n’est pas nécessairement un défaut, tout dépend des attentes du lecteur.
La rencontre entre Johann et Frank est détaillée, bien décrite dans son environnement. Leur romance est rapide mais en contexte de guerre, les gens s’embarrassaient probablement moins de certains protocoles parfois ridicules, soumis à une urgence de vivre dictée par le risque permanent de se faire tuer. De fait, ce n’est pas un point dérangeant ici.
Je ne m’attendais pas à ce revirement de situation au moment du procès qui change la donne, c’est assez tardif. De plus, j’étais un peu inquiète par l’attitude de Frank durant les passages en 1946, je n’étais pas sûre du chemin qu’allait prendre l’histoire dans sa globalité.
Frères d’âme est une romance interdite qui se forme en plein cœur de l’Allemagne Nazie et qui se termine dans une Allemagne à reconstruire. Si l’Histoire (avec un grand H) ne prend jamais le pas sur la relation entre Frank et Johann, quelques piqûres de rappel sont placées régulièrement pour mettre en avant les difficultés d’une telle union en ces temps troublés. Outre l’homosexualité qui était encore pénalisée, un américain et un allemand n’avaient rien à faire ensemble. Autant dire que de nombreuses difficultés attendent les héros.
Une courte romance à savourer, qui n’est pas remplie d’actes horribles malgré la toile de fond. J’ai apprécié ma lecture mais j’attendais à un peu plus de punch au tribunal.
Une belle découverte. Je lirai peut-être les autres livres disponibles en français de Beryll et Osiris Brackhaus.
Note : 16/20.
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Extrait :
– Écoutez, Engelchen, quand vous avez le choix entre rire et pleurer, choisissez toujours de rire. Il n’y a déjà que trop de larmes dans ce monde.
Je crois qu il est dans ma pal
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J’espère que tu l’aimeras quand tu le liras si c’est le cas. 😁
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Croisons les doigts
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