Couverture et présentation :
Ce recueil comporte quatre histoires :
Le bon numéro, dystopie : une jeune diplômée cherche à ouvrir
une confiserie dans un monde où la nature, la littérature et les couleurs
ont disparu. Un homme de ménage va bouleverser ses plans.
Love Pizza, comédie : lors d’une livraison de pizza Théo, un grand brun
au physique spectaculaire, éconduit une jeune effrontée.
La fois suivante, il tombe dans un guet-apens.
La police du suicide, suspense : désespéré par la mort d’Oscar, Alexandre
est décidé à mettre fin à ses jours le soir même. Sa détermination est mise
à rude épreuve quand il croise un sosie du défunt aussi suicidaire que lui.
L’école des anges, comédie : Gabriel, apprenti-ange, passe son examen
de fin d’études. Il a vingt-quatre heures pour gagner la confiance
de Zach, petit truand sans foi ni loi. Mais comment y parvenir
alors que celui-ci ne peut ni le voir ni l’entendre ?
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Les deux premières nouvelles sont également citées dans
La rousse qui croyait au père Noël a 29 ans, le tome 2
de ma série humoristique. Elles y sont attribuées
à Nicolas Reynard, le beau gosse apprenti-auteur.
Éditeur : auto-édition
Numérique : 2€99
Papier : 12€
Pages : 168
Sortie : juillet 2019
Mon avis :
Vous pouvez consulter le site de Suzanne Marty ici.
Ce recueil de nouvelles est intéressant et varié.
Je n’ai pas trop d’affinités avec les textes dont les fins offrent une belle ouverture. C’est la seule chose qui coince selon mes attentes personnelles. Comme à mon habitude, voici quelques mots par titre.
Le bon numéro est une nouvelle disponible gratuitement dans le magazine gratuit L’indé Panda n°9. Un monde sans couleur, dirigé et organisé, où certaines failles commencent à apparaître. J’ai adoré ce texte et le message qu’il véhicule. C’est ce qui m’a poussé à découvrir plus en détails ce que faisait son autrice.
Love Pizza est un texte assez étrange. J’ai eu quelques appréhensions à sa lecture. Finalement, c’est une vision moderne du Prince Charmant. Le tout prend un tournure assez inattendue. Un moment sympathique.
La police du suicide est probablement l’histoire que j’ai préférée mais sa fin m’a laissé trop sur ma faim justement. Le thème, l’ambiance, tout y était pour une immersion plaisante. Si vous ne deviez ne découvrir qu’une seule nouvelle, ce serait celle-ci.
L’école des Anges met en scènes l’apprentissage pour devenir ange gardien, par le biais de Gabriel, qui a bien du mal à obtenir sa titularisation au titre. Plutôt loufoque mais très intéressant sur le fond, ce texte fait passer un bon moment de lecture.
A découvrir.